Plus de 3500 membres du personnel de soutien scolaire du Syndicat du soutien en éducation de la Pointe-de-l’Île (SSÉPÎ-CSQ) prévoient être en grève le 4 mai prochain.
La Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) souhaite faire pression sur le gouvernement provincial afin d’arriver à une entente ou une avancée majeure sur leur convention collective échue depuis un an, pour lesquelles 48 rencontres ont eu lieu en un an et demi.
Stéphane Soumis, président du SSÉPÎ-CSQ, déplore que malgré que la FPSS-CSQ ait convié le gouvernement de François Legault à un blitz de négociations, aucune avancée majeure n’ait eu lieu. «On est arrivé là, et force est d’admettre qu’il n’y avait pas de mandat (pour négocier)».
Le syndicat réclame une bonification des conditions de travail pour ses employés, notamment au niveau du salaire et du nombre d’heures de travail. M. Soumis évalue qu’environ 72% du personnel est à statut précaire, travaillant moins de 26 heures par semaine.
À moins d’une avancée majeure d’ici le 4 mai, la grève adoptée par 80% des membres du syndicat se tiendra, et ce, sans piquetage. Le syndicat souhaite faire la démonstration qu’il «est impossible d’ouvrir une école sans personnel de soutien.»
«[La pandémie] a démontré le caractère indispensable du personnel de soutien. On a eu à assurer des services de garde d’urgence, à assumer des écoles spéciales avec des mesures sanitaires particulières, tout l’entretien des bâtisses, la désinfection. On se serait peut-être attendu à une espèce de reconnaissance».
Des syndicats affiliés à la FPSS-CSQ prévoient faire grève à travers la province le 4 mai.