La Ville de Longueuil offre une fin de non-recevoir à la recommandation du SPVM de fusionner l’administration de sa police avec celles de Montréal et de Laval.
Dans un mémoire présenté devant le Comité consultatif sur la réalité policière, le SPVM proposait de mener une étude de faisabilité visant l’intégration administrative des corps de police des trois grandes villes de la grande région montréalaise.
Longueuil, qui se targue d’avoir une police proche des gens, préconise plutôt une approche de «Police de concertation». L’approche novatrice de la police de Longueuil, qui a fait grand bruit, mise sur la prévention auprès des communautés et propose de recruter des policiers provenant de milieux diversifiés.
«La proximité actuelle de notre service de police avec la population a permis de développer une expertise du territoire, tout en adaptant les services aux citoyens en fonction de leurs besoins spécifiques», a déclaré la mairesse de Longueuil, Sylvie Parent.
«Une fusion des services de police engendrerait la perte de cette expertise, en plus d’empiéter sur les responsabilités des municipalités, ce qui n’est donc pas souhaitable», ajoute-t-elle.
Dans son mémoire, Longueuil recommande que les services de police ne desservent pas des territoires trop étendus, afin de maintenir un service de proximité qui répond aux besoins des citoyens.
La Ville de Longueuil a fait savoir qu’elle est en faveur des équipes mixtes lorsque les infractions ne sont pas délimitées sur un seul territoire. Il s’agissait aussi d’une recommandation du SPVM.