Puisque des pluies de mousson abondantes ont endommagé ses cultures, l’Inde a ordonné l’arrêt de ses exportations de riz non basmati. Cela risque de créer une nouvelle inflation sur les marchés alimentaires mondiaux.
L’Inde, qui représente plus de 40% des exportations mondiales de riz, a annoncé le 20 juillet qu’elle modifiait sa politique d’exportation afin d’assurer des réserves sur son propre marché.
L’interdiction comprend tous les riz non basmati, y compris les riz à grains courts et moyens tels que Sona Masoori, Jeera Samba et Matta. Cette catégorie représentait environ 10 millions de tonnes sur un total de 22 millions de tonnes d’exportations de riz indien l’année dernière. Le riz étuvé, qui représentait 7,4 millions de tonnes d’exportations en 2022, n’est pas touché par la mesure, a précisé le gouvernement dans son communiqué.
Selon Statistique Canada, l’Inde a fourni l’équivalent d’un peu moins de 3 M$ de riz non basmati aux Canadiens entre janvier et mai 2023. Cette donnée équivaut à 6% du riz importé par le Canada. En attendant la fin de l’interdiction, le pays devra compter sur d’autres fournisseurs, comme les États-Unis, Taïwan et la Thaïlande.