La multinationale Couche-Tard fait l’objet d’une poursuite déposée en Cour supérieure du Québec, dans le cadre d’une affaire de terrain contaminé au centre-ville de Montréal, à proximité du Centre-Bell. Le promoteur immobilier à l’origine du projet Solstice Montréal est également visé par la requête.
Au moins 6 M$ sont réclamés par les plaignantes, qui affirment subir les conséquences d’une décontamination mal effectuée qui affecte désormais leur propriété, rapporte La Presse.
Les 330 logements du projet Solstice Montréal ont été érigés là où se trouvait un dépanneur Couche-Tard ainsi qu’une station-service Esso.
Les plaignantes, qui sont l’assureur Canada-Vie et la Société de gestion d’investissement I.G reprochent à Couche-Tard et au promoteur de la tour de logements de ne pas avoir assaini entièrement les sols, tout en sachant que des contaminants se déversaient sur le terrain de l’immeuble situé au1025 rue Lucien-L’Allier.
«Les demanderesses vont continuer à subir de tels inconvénients tant et aussi longtemps que des mesures correctives ne seront mises en place pour empêcher la migration de contamination provenant de l’Immeuble Solstice de se poursuivre», indique la poursuite.
Les plaignantes demandent 6 M$ afin de couvrir le coût de travaux de décontamination et n’excluent pas de revoir cette somme à la hausse si des problèmes additionnels faisaient surface.
Des opérations de forage visant à réduire la contamination des sols – qui contiendraient des hydrocarbures – ont déjà été amorcées par les plaignantes. Elles estiment que Couche-Tard et le projet Solstice étaient au courant de ces problèmes «depuis au moins février 2020».