Trois hôpitaux de Montréal, soit le Centre universitaire de santé McGill (CUSM), le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) ainsi que le Centre hospitalier de St. Mary (CHSM), ont développé ensemble un traitement expérimental qui a permis de ralentir la progression de cellules de cancer du poumon, voire d’en diminuer la présence, chez trois patients sur cinq. Cela correspond à une amélioration de 50% par rapport au groupe témoin qui n’a pas reçu le traitement.
Les médecins qui ont contribué au succès de ce traitement soulignent unanimement que la coopération entre les centres hospitaliers est l’un des éléments ayant permis de tester efficacement le pembrolizumab, un médicament d’immunothérapie utilisé conjointement avec la chimiothérapie.
«La collaboration interétablissement est essentielle pour atteindre le plus grand nombre de patients possible. Nous espérons développer davantage de stratégies et de partenariats afin d’offrir ces importants essais cliniques aux patients résidant à l’extérieur de Montréal et des grands centres urbains», affirme l’auteur principal, chirurgien en chef de l’étude et directeur médical du Réseau d’oncologie thoracique de McGill, le Dr Jonathan Spicer. Il ajoute que cette réussite constitue une étape importante vers le traitement des gens aux prises avec un cancer du poumon dont les cellules cancéreuses peuvent être traitées par chirurgie.
Sur les 797 patients qui ont participé à l’étude, 46 ont été sélectionnés dans les trois hôpitaux de Montréal, et ce, même s’ils pouvaient être recrutés dans 227 sites à travers le monde. Le CHUM a recruté le plus grand nombre de patients, tous sites confondus.