Alan, fais-moi peur!
Ça fait un bout qu’on entend parler d’Alan Wake, de la compagnie finlandaise Remedy. Le monsieur Wake en question n’est pas un super athlète ou un soldat hyper entraîné. Il est écrivain. Ses romans de fiction font de lui un auteur très populaire. Mais voilà que le romancier, en panne d’inspiration, n’arrive pas à écrire une ligne de son prochain bouquin. Il décide de s’isoler avec sa femme dans une cabane en bois rond située dans la petite ville américaine de Bright Falls.
Mais… sa femme disparaît! Des phénomènes paranormaux viennent alors troubler la vie de l’auteur. Des pages d’un manuscrit qu’il n’a pourtant pas encore écrit prennent vie devant lui.
La présentation d’Alan Wake a le format d’un coffret DVD. Six chapitres sont proposés.
Les moments de frayeur, bien réalisés, vous garderont sur le bout de votre siège. L’esthétisme des décors témoigne de longs mois de polissage aux mains expertes d’une équipe de création solide. Il faut prendre le temps d’écouter les autres personnages, d’observer les environnements et surtout, se méfier de la noirceur…
Les entités paranormales surprennent. Notre arsenal anémique, constitué de révolvers, de pistolets et de vieux fusils de chasse, doit être utilisé avec parcimonie. Sans contredit, la lampe de poche demeure la pièce d’équipement la plus efficace. Les entités la détestent.
J’aurais aimé qu’une plus grande place soit accordée à l’exploration. C’est maigre. Certes, des munitions dissimulées et quelques babioles méritent qu’on cherche un peu. Le halo en surbrillance trahit généralement leur cachette. Le jeu, sur rail, offre son lot de surprises lorsqu’on y joue la première fois. La «rejouabilité» n’est cependant pas très grande, l’effet de surprise n’étant plus présent.