Soutenez

Le bon, la brute… et vous!

Enfin, un jeu de cowboys ouvert, tout comme Grand Theft Auto (GTA) !  Il fallait s’y attendre puisqu’il s’agit d’une création des pères de la série GTA. En effet, les bad boys de Rockstar San Diego nous proposent de camper le rôle d’un cowboy dans l’excellent Red Dead Redemption (RDR).  C’est en plein  Far West américain que nous jouons John Marston, un pur et dur. Les balafres qu’il a au visage témoignent de son passé lourd et douteux.

Il s’agit en fait de la suite de Red Dead Revolver, parue en 2004. Le graphisme et surtout l’écosystème de cette mouture viennent  appuyer une trame narrative solide et toute en subtilité. Nos déplacements se font à dos de cheval. Il faut faire attention au traitement de notre monture. Si nous la poussons trop, la bête se braque et nous jette au sol. Lorsque nous avons une horde de bandits à nos trousses, cette pratique peut s’avérer hasardeuse! 

Notre ceinturon est garni d’un bon vieux colt avec ses six coups.  Au fur et à mesure que nous avançons dans l’histoire, notre arsenal devient plus fourni. La fidèle  winchester ou le fusil de chasse à double canon deviennent rapidement des alliés importants  au cours des échauffourées. Ce qui est surprenant dans le jeu, outre les étendues vastes et magnifiques,  ce sont  les événements aléatoires sur lesquels nous avons le choix d’intervenir ou non. 

Par exemple, en pleine ville, devant un saloon, une jeune dame se fait tabasser par une brute qui la menace avec un couteau. Si nous ne faisons rien, la pauvre y laissera sa peau. Par contre,  si nous lui  sauvons la vie en éliminant le malfrat, notre réputation  gagnera du galon et  les gens nous estimeront davantage.   Si nous réussissons  à désarmer le bandit sans le tuer,  encore plus grand sera le respect d’autrui.  C’est bien fait.

Autre exemple d’imprévu : le shérif peut nous demander de cueillir un hors-la-loi  près d’une montagne.  Au pied de celle-ci, on trouve des arbrisseaux touffus.  Insouciants, nous décidons de gagner du temps en traversant cette végétation : malheur!  Elle cache des couguars affamés qui n’hésiteront à nous dévorer.  Les meutes de loups abondent, les biches et les serpents à sonnette aussi! Les chevaux sauvages courent librement. Nous devrons les capturer au lasso et les mettre à notre main.

L’exploration est grandement encouragée dans RDR. Détrousser les  cadavres permet d’amasser de l’ar­gent afin de renouveler nos victuailles ou notre arsenal.  Il y a la chasse aussi. La viande récoltée se vend très cher, selon l’espèce abattue. Les minijeux vont du poker au bras de fer en passant par des jeux de rapidité au couteau.

Red Dead Redemption occupe une place de choix dans mon palmarès des titres parus en 2010! Je vous le recommande sans hésitation! Vous allez dévorer les 30 heures de jeu et vous en redemanderez.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.