Près de 430 000 Québécois ont quitté l’urgence sans soins, selon l’IEDM
Selon une étude récente de l’Institut économique de Montréal (IEDM), près de 430 000 Québécois ont quitté les urgences des hôpitaux sans avoir reçu de soins médicaux l’année dernière. Ce chiffre alarmant souligne les défis auxquels est confronté le système de santé de la province.
Impact sur les citoyens
Cette situation met en lumière l’importance de garantir un accès rapide et adéquat aux soins de santé pour tous les citoyens, selon l’IEDM. Les Québécois qui quittent l’urgence sans avoir été pris en charge font face à des conséquences potentiellement graves pour leur santé et leur bien-être.
« Les patients qui quittent sans avoir été évalués ou pris en charge peuvent sous-estimer la gravité réelle de leur situation, risquant ainsi une dégradation de leur état de santé », lit-on dans la note économique diffusée le 18 septembre. « Des études ont montré que ces patients sont plus susceptibles de revenir à l’hôpital dans les jours ou les semaines qui suivent, comparativement à ceux qui partent après avoir reçu les soins et obtenu leur congé. Ce départ précipité peut augmenter les risques de complications, voire de décès. »
Des cliniques de « bobologie » proposées
L’IEDM propose plusieurs pistes de solution pour amélioirer l’accès aux soins de santé. Il met notamment de l’avant l’exemple français des cliniques de « bobologie » pour les petites urgences.
« Ces cliniques, spécialisées en « bobologie », ont développé une expertise dans le traitement des urgences mineures non vitales. Elles sont souvent équipées de plateaux techniques et de centres de prélèvements, ce qui leur permet non seulement de désengorger [les salles d’urgences des hôpitaux], mais aussi d’appuyer le système hospitalier de façon plus large », indique l’IEDM.
L’Institut recommande aussi une utilisation plus grande des infirmières praticiennes et des pharmaciens.
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