Décès d’Andrée Simard: une situation qui «aurait pu survenir dans bien des établissements»
Alors que Michelle Bourassa révélait cette semaine, dans une lettre adressée à La Presse, que sa mère Andrée Simard avait été privée de soins palliatifs adéquats au crépuscule de sa vie, la Société québécoise des médecins de soins palliatifs (SQMDSP) rebondit sur l’affaire et souligne l’importance de «réfléchir à l’accès aux soins palliatifs, ses barrières et ses défis».
Dans un communiqué diffusé ce dimanche 22 janvier, la SQMDSP appelle les décideurs politiques à travailler de concert avec les formateurs et les intervenants afin de rehausser la qualité des soins de fin de vie proposés aux Québécois.
Selon le groupe de médecins, de tragiques situations, semblables à celle vécue par la veuve de l’ex-premier ministre Robert Bourassa, «auraient pu survenir dans bien des établissements du Québec».
Chacune de ces situations est pour nous source de tristesse profonde
La Société québécoise des médecins de soins palliatifs (SQMDSP)
«En tant qu’intervenants du réseau, nous sommes témoins, jour après jour des failles dans notre système de santé et des nombreuses embûches qui nous empêchent d’offrir les meilleurs soins possibles», témoigne la société.
Dans ce plaidoyer pour une fin de vie dans la dignité, la SQMDSP a réitéré sa vision ainsi que ses objectifs quant à la question de l’accompagnement médical de patients mourants: promouvoir des soins palliatifs de qualité et accessibles dans l’ensemble de la province.
Rappelons que Andrée Simard est décédée le 29 novembre 2022 dernier au Centre hospitalier de St. Mary, à l’âge de 90 ans, au terme de plusieurs jours de souffrances.