Quoi voir à Longue vue sur le court
Le festival Longue vue sur le court promet d’en mettre plein les yeux avec sa huitième édition, qui se déroulera du 23 au 27 novembre, à Montréal.
L’événement annuel, qui célèbre les courts métrages d’ici et d’ailleurs, diffusera en cinq jours plus de 70 films de 18 pays différents. Documentaires, films d’animation, fictions, production expérimentales et œuvres destinées aux jeunes sont au programme.
Métro propose cinq courts métrages québécois à ne pas manquer durant le festival.
Piscine Pro
Alec Pronovost, derrière la série Complètement Lycée, nous revient avec sa spécialité : une comédie. Piscine Pro suit Charles-Olivier, qui peine à se trouver un boulot dans son domaine, soit l’histoire des civilisations, concentration… viking! Il travaille donc comme commis dans un magasin de piscines. En découle des anecdotes loufoques, des collègues hauts en couleur et une soudaine envie de suivre son cœur.
Le montage rapide du film d’une dizaine de minutes vous fera passer un beau moment, parce que, comme on dit, ça fait du bien, un film qui fait du bien.
Diffusion : Mercredi 23 novembre à 19h10 (Gala d’ouverture / Programme 1)
La théorie Lauzon
Le documentaire de Marie-Josée Saint-Pierre porte sur Jean-Claude Lauzon, le réalisateur derrière les films Un zoo la nuit (1987) et Léolo (1992) qui était qualifié de mouton noir dans le milieu. Le film raconte à la manière d’un essai son œuvre, mais nous porte aussi dans la relation père-fils.
La production d’une quinzaine de minutes est émouvante et transmet la passion ainsi que la dévotion de cet artiste pour la création, au point d’en sacrifier ses relations humaines.
Diffusion : Mercredi 23 novembre à 19h10 (Gala d’ouverture / Programme 1)
Suzanne & Chantal
Cette troisième réalisation de la comédienne Rachel Graton, qui dure un peu moins de vingt minutes, raconte l’histoire de Chantal (Anne-Marie Cadieux) qui doit amener sa mère Suzanne (Béatrice Picard) à l’hôpital. Elles font cependant faire un arrêt obligatoire au salon de coiffure où Chantal travaille et des surprises suivront.
Se dégagent de ce film éclaté une forte chimie féminine, de la bienveillance, des changements d’ambiances ainsi qu’un style rétro aussi plaisant à vivre qu’à regarder.
Diffusion : Vendredi 25 novembre à 18h00 (Programme 4)
Nuit Blonde
Écrit et réalisé par Gabrielle Demers, le court nous montre Victor, résident d’une maison pour adultes autistes. Pour fuir l’activité du vendredi, il sort marcher, puis fait la rencontre de Jessy dans la rue, qui est travailleur du sexe. Ils passeront leur nuit ensemble.
Performances touchantes, lumières enrobantes, ce film transmet une chimie et une humanité des plus attachantes.
Diffusion : Vendredi 25 novembre à 18h00 (Programme 4)
La Guêpe
Dans cette œuvre du porte-parole du festival, Marc Beaupré, on suit, durant près de trente minutes, Simone (Marie-France Marcotte), qui gère à elle seule un motel miteux pour faire vivre sa fille de 17 ans. Sa journée bascule lorsqu’un client, qui lui dit vaguement quelque chose, décide de rester sur les lieux pour quelques nuits, s’approchant trop de sa fille à son goût.
La direction photo signée Vincent Gonneville, le jeu de Marie-France Marcotte émouvant et puissant ainsi que la caméra en mouvement permettent de s’immerger dans cette histoire aussi intrigante qu’émouvante.
Diffusion : Samedi 26 novembre à 19h00 (Programme 8)
Une programmation jeunesse est également prévue les 26 et 27 novembre. Les films à y voir se trouvent ici.
Les billets sont en vente via le site www.longuevuesurlecourt.com.