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Un système «honteux et dégradant» selon le président de BPR

Photo: Yves Provencher/Métro

Les actionnaires de la firme de génie-conseil BPR ont puisé dans leurs économies personnelles pour payer près de 150 000$ à Bernard Trépanier pour travailler à Montréal, a expliqué le président de la firme.

Pierre Lavallée est venu corroborer le témoignage de Charles Meunier qui avait déclaré la semaine dernière qu’il fallait payer 3% de la valeur des contrats pour être retenu dans les appels d’offres de la Ville.

BPR a obtenu cinq contrats majeurs en 2007 et en 2008 et a versé environ 20 000$ à M. Trépanier pour quatre d’entre eux et près de 70 000$ pour un autre. Pour éviter de «traficoter» la fiscalité de l’entreprise, les cinq plus gros actionnaires s’étaient entendus pour puiser dans leurs comptes bancaires personnels pour payer les ristournes.

«C’était honteux et dégradant, a-t-il affirmé, indiquant que c’était la première fois qu’il devait agir de la sorte. Je trouvais à l’époque que ça n’avait pas de bon sens à travailler dans ce contexte.»

Ces sommes sont remises à Charles Meunier qui les remet à Bernard Trépanier, l’ex-argentier d’Union Montréal. «Nous sommes tous mal à l’aise, mais on ne sait pas trop quoi faire autrement. On a été naïf. On n’aurait pas dû, mais on l’a fait.»

Il décide toutefois d’arrêter de payer le 3% après le contrat puisqu’il se rend compte que ce n’est pas du tout rentable de travailler à Montréal.

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