L’UPAC enquête sur la fabrication de faux passeports vaccinaux
Alors que le passeport vaccinal s’étend, l’Unité permanente anticorruption (UPAC) avoue recevoir un grand nombre de dénonciations concernant de faux passeports vaccinaux. En entrevue à Métro, son porte-parole a qualifié la situation de «grave».
La situation est prise au sérieux par l’UPAC «parce qu’elle touche à la santé des Québécois», précise le porte-parole de l’institution, Mathieu Galarneau. L’UPAC met d’ailleurs «en garde les personnes qui pourraient être tentées de produire, faire le trafic ou utiliser de faux passeports vaccinaux», dans un récent communiqué.
Même si l’Unité ne peut dévoiler précisément le nombre d’enquêtes en cours, M. Galarneau indique que celui-ci est important. «Elles nous proviennent de nombreuses dénonciations qui nous amènent à croire que les stratagèmes sont graves dans un contexte où le passeport vaccinal est là pour assurer la sécurité des citoyens.»
Le porte-parole précise que de telles infractions sont passibles de sanctions allant jusqu’à l’emprisonnement. «Les personnes qui commettraient ces actions pourraient contrevenir à plusieurs articles du Code criminel entre autres la production et l’usage de faux documents, l’abus de confiance et la corruption ainsi que des infractions pénales à la Loi sur la santé publique.»
«Si on parle de certains articles de la Loi sur la santé publique, les amendes peuvent aller de 1000 à 6000 $», ajoute M. Galarneau.
Les personnes soupçonnant la production ou l’usage de faux passeports sont invitées à contacter l’UPAC via son site web ou la ligne anonyme destinée aux dénonciations, au 1 844 541-UPAC.