Plusieurs litres de diesel déversés dans le fleuve Saint-Laurent
Une fuite de diesel qui s’est répandue dans le fleuve Saint-Laurent est survenue le 27 novembre près de la plage urbaine de Verdun. Le déversement serait dû à une génératrice de l’entrepreneur NRJ Environnement Routier, firme qui est chargée des travaux compensatoires pour l’habitat du poisson à la plage.
Le ministère de l’Environnement du Québec estime que moins de 250 litres de diesel se sont échappés dans le fleuve. Toutefois, des vérifications additionnelles doivent être effectuées pour statuer sur une quantité plus précise.
Le rejet du contaminant a cessé dès que le problème a été constaté. Urgence-Environnement s’est rendu sur les lieux pour constater la situation à la suite du signalement d’un citoyen. Les employés de l’entreprise s’étaient déjà affairés à colmater la fuite et des mesures de mitigations avaient été installées.
L’intervenant d’Urgence-Environnement a demandé des mesures supplémentaires telles que l’aménagement de rangées de boudins absorbants disposées à l’intérieur d’estacades.
Le ministère de l’Environnement n’anticipe pas de conséquences considérables sur le milieu et l’habitat du poisson puisqu’il y a un fort débit dans le fleuve. D’autres vérifications sont en cours afin de s’assurer que toutes les mesures sont prises pour limiter le plus possible les impacts sur l’environnement.
Réhabilitation environnementale
Des travaux d’excavations des sols ont débuté la journée même de l’incident. Ces sols sont traités dans un centre spécialisé. De plus, des travaux d’échantillonnage sont en cours afin de vérifier que les contaminants ne sont plus présents dans les sols touchés par le déversement ainsi que ceux des secteurs avoisinants.
La frime chargée des travaux à la plage de Verdun pourrait recevoir une amende du ministère de l’Environnement. Pour l’instant, le gouvernement n’a pas statué sur le dossier. Le ministère poursuit ses vérifications en ce qui a trait à la Loi sur la qualité de l’environnement et de ses règlements. Advenant des lacunes, le constat d’infraction sera établi selon la Directive sur le traitement des manquements.
Urgence-Environnement assure que toutes les mesures nécessaires à la sécurité de la population et à la protection de l’environnement sont mises en place.
Les travaux compensatoires pour l’habitat du poisson doivent se poursuivre jusqu’à la mi-décembre et devraient reprendre au printemps prochain. Ces travaux consistent à excaver les berges afin de créer une zone d’eau calme et favorable à l’habitat du poisson.
Ces travaux sont une obligation des gouvernements provinciaux et fédéraux en compensation à l’aménagement de la plage de Verdun. Cela permet d’améliorer la biodiversité des sites près des berges qui sont principalement occupés par des espèces exotiques envahissantes.
Au moment de mettre sous presse, NRJ Environnement Routier n’a pas répondu à nos questions.