Fort achalandage aux urgences de Maisonneuve-Rosemont

Pour consulter un médecin, vaut mieux éviter les urgences de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Celles-ci affichent un taux «d’achalandage inhabituellement élevé», selon un communiqué du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Est-de-l’Île-de-Montréal.

Selon le relevé quotidien de la situation des urgences, le taux d’occupation des civières était de 161% ce mercredi, 10h.

Le CIUSSS demande donc aux patients de se diriger vers le réseau de cliniques médicales de l’Est de Montréal, à moins de problèmes graves.

Le nombre de visites à l’urgence est particulièrement important en ce moment parce que les gens parce que les gens qui s’y présentent ont généralement besoin d’être pris en charge pendant plusieurs heures ou d’être hospitalisés, explique le conseiller en communication Christian Merciari.

La capacité de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont était déjà mise à rude épreuve avant la COVID-19, précise-t-il.

«Le contexte de la pandémie ajoute une pression supplémentaire sur l’hôpital notamment en raison d’espaces de surcapacité qui ne peut être utilisés et l’impossibilité de convertir certaines chambres simples en chambres doubles pour les clientèles les plus vulnérables», affirme M. Merciari.

Le transfert des patients vers des ressources d’hébergement se fait d’ailleurs plus lentement, car ils doivent désormais transiter vers des zones tampons avant d’être transférés dans leur milieu de vie.

D’autres moyens

Pour savoir si un problème est considéré comme urgent ou non, il est toujours possible de contacter la ligne Info-Santé-811.

Le Centre rappelle également que les personnes qui présentent des symptômes d’allure grippale, de gastroentérite ou s’apparentant à la COVID-19 peuvent également composer le 514 644-4545 pour être dirigées vers la bonne ressource.

«Il est important de noter que les personnes qui se présentent à l’urgence ne viennent pas en lien avec des problématiques liées à la COVID-19 mais bien pour diverses problématiques de santé», indique Christian Merciari.