Un syndicat dénonce des problèmes de gestion au nouveau CHUM
L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) dit constater de nombreux problèmes d’espace et de sécurité au nouveau Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM).
«Dans les laboratoires par exemple, des déchets biologiques sont entassés n’importe comment, ce qui met en danger la sécurité de nos membres», a déploré la porte-parole du syndicat, Nathalie Chalifoux, ajoutant que «chaque jour, nous membre nous rapportent de nouveaux problèmes».
Le syndicat juge par exemple que le centre de prélèvement serait trop petit. «Il n’est pourtant pas rare de voir jusqu’à 80 personnes attendre encore 30 minutes avant la fermeture prévue, a rapporté Mme Chalifoux. Les personnes restent dans le corridor […] faute de places pour s’asseoir.»
L’APTS dénonce également le fait que chaque problème du nouvel établissement de santé doit être réglé par le propriétaire privé, Véolia. «Avec eux, c’est une demande, une facture, a dit la porte-parole. Tout est facturé, à prix fort.» Selon Mme Chalifoux, les coûts sont en train de devenir «astronomiques».