Half Moon Run rentre à la maison
laurencehouderoy - Métro
C’était un moment spécial, au Métropolis vendredi, pour le groupe Half Moon Run, qui rentrait finalement à la maison après une tournée de plus de 350 spectacles à travers le monde depuis 2010.
«Merci, merci, merci Montréal», a lancé à maintes reprises le chanteur Devon Portielje, la mèche rebelle sur son visage, visiblement heureux de retrouver le public qui les a connus à leurs débuts.
Ils ont assuré la première partie de Mumford & Sons, Of Monsters and Men et Metric, mais c’est dans un Métropolis bondé que le groupe a clos ce long chapitre de leur carrière, avant de se plonger dans l’écriture d’un prochain album durant l’hiver.
Ils n’ont qu’un album en poche et des centaines de représentations en banque, mais aucune pointe de lassitude ne pouvait se sentir sur la scène, vendredi soir. Autant d’énergie musicale se dégageait, et encore plus, que ce que le groupe nous a habitués sur leur album Dark Eyes. Les trois violonistes et la contrebassiste derrière les quatre membres du groupe, sur scène, ont certainement permis de garder toute la profondeur musicale de l’album.
Chanson après chanson, le groupe a enchaîné leurs classiques comme Nerve, Need It, She Wants to Know et bien sûr Full Circle, faisant le bonheur de l’audience. Peu de discussion avec la foule, le groupe a plutôt gardé la performance courte, mais quelques nouvelles compositions nous ont toutefois donné un aperçu fort prometteur de leur prochain album qui devrait paraître à l’été ou l’automne prochain.
Si les jets de confettis à la fin du spectacle ont déclenché l’ouverture des téléphones intelligents dans la salle pour capturer le moment, c’est avec une douce chanson acoustique lors du rappel que le groupe a gravé notre mémoire. Les voix poignantes de ces jeunes hommes ont toujours le don de nous émouvoir… On ressort de la salle, trépignant, impatient de la réentendre sur un prochain album.
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